Première levée, dernière couchée
Batailles choisies #111
En deux mots:
C’est une des raisons de l’épuisement psychologique des mamans, du mien, durant ou post-covid: les journées s’étirent parce je suis la première avec les enfants et la dernière avec les enfants.
Depuis le début des enfants dans les pattes, pardon, de l’école à la maison, je suis toujours la première levée. En général, mon mari s’est couché tard pour travailler (dans l’intention, louable, de ne pas me laisser la charge exclusive des enfants en journée), donc j’essaie de lui faire récupérer son temps de sommeil perdu - bonjour un peu de solidarité et beaucoup de patriarcat.
Depuis le début des enfants dans les pattes, je suis la dernière couchée, plus exactement, je suis la dernière à être avec les enfants éveillés, parce que c’est toujours moi qui, une fois mon aîné au lit, endors Petit. Mon mari en profite pour aller travailler.
De 8h à 9h du matin, disons, et de 20h à 22h, je suis donc seule avec Petit, et parfois aussi avec Grand.
C’est une des raisons qui fait que j’ai l’impression que les journées s’étirent, que je n’en finis jamais: les heures passent et je suis toujours avec un enfant, je me lève réveillée par un gosse, j’attends qu’un gamin (souvent le même) daigne aller au lit, daigne s’endormir.
C’est à quel moment d’une vie de maman qu’on fait des grasses matinées ET qu’on se couche à 20h30? C’est bientôt?
