Je ne suis pas rendue

 

Batailles choisies #110

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En deux mots:

Bref retour sur notre week-end chez belle-maman et sur Petit, complètement perdu, qui m’a fait penser “eh ben, on n’est vraiment pas sortis de l’auberge avec lui”.


 

J’espérais me reposer ce week-end. Pardon, je reprends avec plus de franchise: j’espérais me débarrasser de Petit.

Me débarrasser temporairement, évidemment, juste avoir moins à m’occuper de lui, l’avoir moins dans les bras, dans les jupes, dans la face. Du haut de ses deux ans, il m’aura mis à terre des dizaines de fois ces derniers mois. Et j’ai besoin que quelqu’un d’autre s’en occupe.


Ce post ne sera pas une histoire de cuisante désillusion, non, parce que depuis le temps, je sais bien que chez ma belle-mère, je me repose, mais à peine parce que je finis quand même par m’occuper beaucoup plus des enfants que les autres. Et puis je me doute qu’après des mois dans notre cocon-prison, ça va être difficile pour Petit de s’habituer à un ailleurs et à une autre personne.  


Petit est infernal

Mais si difficile que ça, non, je ne me doute pas!

Petit est infernal. Il est collé à moi, veut être porté de pièce en pièce et d’un bout à l’autre du jardin (qui est grand) en faisant sa fameuse danse du serpent, celle où il se dandine sur mon avant-bras en chouinant pour me montrer dans quelle direction vague il veut furieusement que j’aille. Je m’assois pour prendre le petit-déjeuner, il m’entraîne en pleurant pour aller dans le jardin, je vais me doucher, il se pend à la poignée en pleine crise de panique, quand je suis en haut en train d’échouer à me reposer, il se met dans tous ses états parce qu’il est en bas avec Mamie. Il criaille, piaille, geint, tout le week-end.


Je suis pas arrivée. 

Ou pas sortie.


Ou pas rendue. Enfin, si, rendue: je me rends. Pas de repos, allez, je te prends dans les bras.

 
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Heloise Simoncrise, Petit